10 septembre 2025 : tout bloquer, tout occuper, pour tout gagner.

10 SEPTEMBRE - DÈS 11H Zone d'Occupation Féministe Place des Fêtes, Paris 19e

Le 8 septembre prochain, Bayrou engage sa responsabilité devant l’Assemblée Nationale en sollicitant la confiance des député·es via l’article 49-1. Il se pose ainsi comme le nouveau fusible de la Macronie. Il sera le prochain à sauter, dernier d’une longue liste de prête-noms pour les réformes du pouvoir. Quel que soit leur nom, toutes ont la même logique, à commencer par ce nouveau budget : nous prendre toujours plus, toujours plus donner aux riches.

Hollande, Borne, Attal, Barnier, Bayrou, qui sera le suivant ? Peu importe : nous ne voulons pas de l’énième avatar d’un pouvoir qui se construit sur le dos des plus démuni·es.

Nous connaissons la manœuvre : éliminer Bayrou, ce n’est qu’une tentative de tuer dans l’œuf la mobilisation née d’une colère qui gronde depuis longtemps déjà.

Ce n’est pas Bayrou qui doit partir, mais toute leur classe. Nous ne nous laisserons pas avoir.

Nous ne laisserons le gouvernement dicter ni le calendrier de nos colères, ni les réponses à nos revendications.

Nous voulons arrêter de financer les riches, ces assisté·es qui construisent leur fortune sur notre dos. Nous voulons la fin de l’exploitation au travail.

Nous voulons la libre disposition de nos corps.

Nous voulons la fin de toutes les guerres impérialistes, nous voulons la paix et l’autodétermination pour tous les peuples, nous voulons la Palestine libre.

Nous voulons que soient donnés, à tou·tes, les moyens de vivre des vies libres et dignes, débarrassé·es de l’exploitation capitaliste, du racisme et du patriarcat, qui nous bouffent et qui nous tuent.

Ce 10 septembre, faisons entendre nos voix : dans la grève, sur les blocages, dans les manifs sauvages. Ce 10 septembre, nous bloquerons tout, nous occuperons, nous lutterons.

Nous participerons à plusieurs initiatives de blocage et d’occupation, que nous annoncerons dans les prochains jours. Les modalités pour nous rejoindre seront elles aussi annoncées en temps et en heure.

Nous nous joignons à ce mouvement parce que, comme celui des Gilets jaunes avant lui, il est l’expression volcanique de nos colères.

C’est nous tou·tes qui disons : maintenant, assez. On ne veut plus !

Si on s’organise, le 10 sera le début d’un grand mouvement.

Le 10 septembre n’est que le début

Déjà, les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 18 septembre. Nous participerons à cette journée. Le 18, de nouveau, nous serons en grève. Nous bloquerons le pays et l’économie, nous prendrons l’espace public.

La mobilisation le 18 devra être encore plus massive qu’elle l’aura été le 10, et se poursuivre tant qu’il le faudra.

Entre ces deux dates, continuons la lutte : rameutons nos collègues, nos ami·es, nos proches, nos voisin·es, partageons notre colère. Allons aux assemblées de quartier, sur nos lieux de travail ou d’étude, restons présent·es sur les boucles, participons aux actions. Que, loin de s’éteindre, la flamme révolutionnaire s’attise pour venir tout embraser.

Tout bloquer, tout occuper,

pour tout changer !

Ce n’est que le début.

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