Liberté pour Khalida Jarrar, et tou·tes les prisonnier·es palestinien·nes !

Photo de la prison de Damon

Nous rejoignons l’appel de Dismantle Damon, la campagne internationale de solidarité avec les prisonnières palestiniennes détenues par l’Etat d’Israël, à faire de la journée du 12 décembre une date de mobilisation.

Khalida Jarrar est une figure emblématique de la gauche palestinienne. Militante du Front populaire de libération de la Palestine, féministe anti-impérialiste et chercheuse à l’université de Birzeit, elle a été arrêtée à plusieurs reprises depuis 2015 par les forces d’occupation israéliennes.

Le 26 décembre 2023, deux mois après le début du génocide à Gaza et dans le contexte de l’escalade de violences en Cisjordanie, Khalida Jarrar est une nouvelle fois arrêtée à son domicile à Ramallah. Depuis presque un an, la militante est en détention administrative, c’est-à-dire sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue. Le 12 août dernier, elle a été placée en isolement, dans des conditions extrêmement difficiles : la cellule mesure 2 mètres sur 1,5 mètre, et ne possède ni fenêtre ni aération. Dans ses lettres, Khalida Jarrar raconte qu’elle arrive à peine à y respirer. Le 12 décembre, cela fera quatre mois qu’elle survit dans ces conditions.

Khalida Jarrar et tou-tes les prisonnier-es palestinien-nes enfermé-es dans les prisons d’Israël doivent être libéré-es ! L’incarcération est un des principaux outils qu’utilisent les forces d’occupation israéliennes pour maintenir leur pouvoir. A ce jour, plus de 10 200 Palestinien-nes, dont 91 femmes, sont enfermé-es dans leurs prisons. Depuis plusieurs années, ONG, chercheur-euses et défenseur-ses des droits humains dénonçent les conditions de détention infligées par l’occupant : maltraitances, violences sexuelles, tortures physiques et psychologiques…

La prison, loin d’être un outil de libération et de sécurité pour tou-tes, est un instrument d’oppression qui ne protège que les intérêts des dominants, et cela est particulièrement vrai en Palestine. Parce que nous ne serons libres que lorsque tou-tes les opprimé-es le seront, liberté pour Khalida Jarrar, liberté pour tou-tes les prisonnier-es, liberté pour la Palestine de la mer au Jourdain !

Le jeudi 12 décembre, nous rejoindrons la déambulation organisée par Samidou, Urgence Palestine 18e, 18e en lutte et la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah.

Rendez-vous à 18h30 devant le campus de Clignancourt, 2 rue Francis de Croisset.

Image : Photo de la prison de Damon par Hanay, CC BY-SA 4.0, Wikimedia.

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