Féministes et révolutionnaires ?

NOTRE HISTOIRE (en bref)

Nous avons fondé les Féministes révolutionnaires en septembre 2016, à la fin de la mobilisation contre la loi Travail du gouvernement Hollande- Valls. À cette période, nous défendions la nécessité d’un féminisme qui prenne pleinement en compte les questions économiques et les luttes au travail.
Pour nous, l’oppression de genre telle que nous la connaissons aujourd’hui est indissociable du système capitaliste. Ce système capitaliste dans lequel nous vivons combine tout à la fois : domination patriarcale, domination raciste, domination de classe, destruction de l’environnement…

FÉMINISTES ET… RÉVOLUTIONNAIRES?

Les discriminations que nous subissons à l’échelle individuelle ne sont pas des réalités isolées les unes des autres. Prises toutes ensembles, elles font système. Pour en finir avec l’oppression patriarcale, c’est donc tout le système qu’il faut renverser. Et cela porte un nom : la révolution !
Notre horizon, c’est celui d’une société juste et égalitaire, débarrassée de l’exploitation, du racisme, du patriarcat et de toutes les autres oppressions.
Pour y parvenir, pas de secret, il faut s’organiser collectivement ! La lutte révolutionnaire n’est pas un sprint, c’est un marathon : on avance lentement, mais chaque victoire compte et chaque combat peut se révéler crucial.

Notre féminisme est une lutte pour le droit à l’autodétermination de tou·tes :
• nous luttons pour tous les droits LGBTIQ+
• nous luttons contre le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme
• nous défendons les droits des travailleur·euses du sexe
• nous luttons pour le droit à l’autodétermination des peuples, et soutenons les luttes de décolonisation partout où s’exerce la domination coloniale
• nous combattons les récupérations racistes et transphobes du féminisme

CE QUE NOUS FAISONS

Préparer la grève du 8 mars : nous pensons que la grève féministe peut créer un rapport de force qui fragilise le système patriarcal et capitaliste. Par la grève, on peut arracher de nouveaux droits et se rapprocher de notre horizon : le renversement complet du système ! Mais une grève, ça se prépare en faisant un travail de terrain régulier pour convaincre les gens !

Débattre et se former : pour que chacun e puisse se construire un avis sur les sujets qu’on aborde au collectif, on pense que c’est important de faire un travail de transmission des savoirs entre nous. On organise régulièrement des moments de formation pour s’approprier les théories politiques et féministes, ou approfondir un sujet d’actualité.

Diffuser nos idées : on anime une émission de radio tous les 1er vendredi du mois, et on publie régulièrement des textes de réaction à l’actualité sur nos différentes plateformes (instagram, blog Mediapart, site internet).

Aller en manif: on organise des cortèges féministes partout où on le peut, souvent en
s’associant à d’autres collectifs de Paris et sa banlieue.

Soutenir les luttes des travailleur·euses: On lève des fonds pour les caisses de grève, on visibilise leur lutte sur nos réseaux sociaux, on organise des événements avec les grévistes… surtout lorsqu’il s’agit de secteurs féminisés.

Faire exister une société féministe à notre échelle : chaque été, on organise un stage d’une semaine pour expérimenter la vie en collectivité et en autogestion. C’est un moment de formation de politique, de fête et de camaraderie.