10/05 et 11/05 : Menace fasciste, riposte féministe !

L’extrême droite menace nos vies

Partout, les extrême droites s’organisent et menacent nos vies.

Le peuple palestinien subit les politiques impérialistes, coloniales et génocidaires de l’Etat israélien qui bombarde Gaza depuis plus d’un an en toute impunité, et utilise la famine comme arme de guerre.

Outre-Atlantique, mais aussi en Europe, au Royaume-Uni, une offensive transphobe sans précédent déferle dans les institutions législatives. En Hongrie, Viktor Orban et son gouvernement confisquent les droits LGBTI, en France et en Italie, ceux des personnes migrantes connaissent un recul majeur.

La répression s’accélère contre les militant·es antifascistes, et contre celleux qui luttent pour la libération de la Palestine. Récemment, Gino, militant antifa albanais, était encore menacé d’extradition vers le régime autoritaire de la Hongrie par la France, pour s’être opposé à un rassemblement néo-nazi dans les rues de Budapest.

La France n’est pas épargnée par la progression des idées d’extrême droite. Les discours racistes et islamophobes saturent les sphères médiatiques et politiques, activement soutenus par des milliardaires comme Bolloré.

La violence de l’extrême droite est aussi de plus en plus décomplexée.

En février, un camarade a été poignardé par des néo-nazis en marge de la projection d’un film à Paris. Ses agresseurs ont ensuite crié dans les rues « Paris est nazie, Lyon aussi ».

Depuis mars, suite à leur expulsion de la Gaîté Lyrique, les mineur·es isolé·es du collectif des Jeunes du Parc de Belleville sont persécuté·es dans les rues de Paris.

Il y a quelques jours, Aboubakar Cissé a été assassiné par un islamophobe à la mosquée de la Grand-Combe. Le gouvernement français, en refusant de parler d’attentat et en tergiversant sur l’emploi du mot « islamophobie », se rend complice de sa mort.

La macronie fait le lit de l’extrême droite

Face aux idées d’extrême droite, la position de l’Etat français est claire : il les nourrit et réprime ses adversaires.

Le 30 avril dernier, Bruno Retailleau a engagé la procédure de dissolution contre la Jeune Garde et Urgence Palestine. En janvier, il assumait son soutien au groupe fémonationaliste Némésis, qui se cache derrière le mot « féminisme » pour véhiculer ses idées xénophobes et racistes.

Toujours sous couvert de féminisme, le gouvernement ne cesse d’attaquer les droits des femmes musulmanes et de renforcer les violences racistes. L’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires, appliquée depuis 2023, stigmatise les élève musulmanes et ouvre la porte à des discriminations racistes. Plus récemment, la menace de l’interdiction du hijab dans les pratiques sportives, dans la continuité des Jeux Olympiques, ou encore à l’université, renforce l’exclusion des femmes musulmanes de l’espace public.

Tant qu’il le faudra, féministes et antifa

Le féminisme ne peut être qu’antifasciste. Et nous pouvons les battre ! Ce 8 mars, à Paris, nous avons empêché de manifester le groupe d’extrême droite Nemesis, et le groupe de soutien à Israël Nous Vivrons. C’est la preuve que lorsque nous faisons front, ensemble, on peut les faire reculer.

Plus que jamais, nous devons construire une riposte unitaire.

Samedi 10 mai – 11h – Place du Panthéon

Rejoignez-nous au village antifasciste ! Nous serons aux côtés d’une soixantaine d’organisations antifascistes, antiracistes, syndicales, politiques.

Au même moment, les néo-nazis de France et d’Europe veulent défiler dans la rue et imposer leurs discours racistes, violents et suprémacistes. Ils veulent faire du bruit ? Nous en ferons bien plus.

Dimanche 11 mai – 14h – Bastille

Grande manifestation contre l’islamophobie, et en hommage à Aboubakar Cissé. Rejoignez-nous !

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